Il est vrai que cette tranche de vie est différente pour tout le monde même si des points communs nous unissent malgré tout. Notre isolement est relatif grâce aux médias, au réseaux sociaux et à la technologie qui nous permettent de maintenir des liens pour la majorité d'entre nous.
Ce matin encore à la radio on nous parle d'expérience, de prise de conscience, de faire le point, de nouvelle façon de nous retrouver, de techniques pour nous aider à vivre ce confinement plus sereinement... pour remplir nos emplois du temps qui n'existe plus vraiment. On se débrouille, on bricole des apéros (modération de mise), des goûters en ligne pour tenir. On clique et on tél. à tout va. On twitte, on facebook, on skype, on zoom ... on zappe.
On ne veut pas se sentir seul, peur de la solitude, de celle qui nous rapproche de la fin du chemin, de la mort qui fait toujours partie de nos vies, avec ou sans virus...
Ce matin, j'ai eu un gros ras le bol de tous ces conseils! Pourtant moi aussi il y à 15 jours j'ai fait ma to do liste, sans doute pour me persuader que je devais m'occuper (je vous l'ai même proposée... Pour ne pas arrêter de "faire".
Et puis là maintenant cette semaine, parce que mon corps me dis "repose toi",
j'ai décidé de m'arrêter de bouger. Repos, pas de gym du tout ;-).
"Être" simplement. Laisser venir. Lâcher prise.
Comme pour beaucoup d'entre vous, les semaines à venir vont être compliquées... Pour ceux qui ont des enfants ou des ados à la maison, ceux qui télé-travaillent, ceux qui sont sur le front "en première ligne" (santé, alimentation), la fatigue commence à s'installer et ne vous quittera pas de si tôt.
Et si au lieu de vouloir rattraper sans cesse le temps perdu, le temps qui passe et qu'on ne rattrapera plus, on prenait juste le temps de vivre ? Doucement, tranquillement, paisiblement, lentement, calmement, dans le confinement...
J'ai mis deux semaines à me rendre compte que je pouvais ralentir...
Et vous, comment vous sentez-vous en ce début de semaine ?
Coucou, moi je suis simplement contente que mon mari soit là . Meme si pour l instant on garde encore nos distances par sécurité encore quelques jours. On entend avec impatience nos futurs premiers vrais bisous. Depuis mi février !
RépondreSupprimer